REFUS DE LA VIOLENCE
Refus de la Violence
¶ Comme il parlait encore, voici, Judas, l’un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs et par les anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donné ce signe: Celui que je baiserai, c’est lui; saisissez-le. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit: Salut, Rabbi! Et il le baisa. Jésus lui dit: Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le. Alors ces gens s’avancèrent, mirent la main sur Jésus, et le saisirent. Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée; il frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors Jésus lui dit: Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges? Comment donc s’accompliraient les Ecritures, d’après lesquelles il doit en être ainsi? En ce moment, Jésus dit à la foule: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. J’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez pas saisi. Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent, et prirent la fuite. (Matthieu 26 :47-56)
Le chrétien est soumis aux autorités et respecte les lois du pays. Mais quand les lois ou les gouvernement contredisent la Loi de Dieu, le chrétien obéit à Dieu plutôt qu’aux hommes.
L’Eglise est en tension permanente avec le monde politique temporelle et provisoire. Deux extrêmes à éviter : gouverner le monde ou le fuir.
L’Eglise a une responsabilité sociale et politique
Il faut sans cesse rappeler aux pouvoirs politiques qu’ils doivent assurer la liberté religieuse, les droits de l’homme, liberté de conscience